ESG

Critères relatifs au respect d'objectifs sociaux, environnementaux et de qualité de gouvernance (ESG)

POLITIQUE D’EXCLUSION

Notre société a décidé de suivre une politique d’exclusion dans le cadre d’une démarche d’investissement responsable. Les entreprises faisant l’objet d’exclusion sont écartées de notre univers d’investissement. Cette politique s’applique à tous les investissements des OPC que nous gérons, à l’exclusion des liquidités et dérivés.

IDE AM mène une politique d’exclusion à l’égard des sociétés qui ne respecteraient pas certains principes fondamentaux. En cohérence avec les dix principes du Pacte mondial des Nations Unies (UN Global Compact – UNGC), les critères et données suivants peuvent notamment être pris en compte :

  • Violations significatives des Droits de l’Homme ;
  • Violations significatives des Droits dans les zones de conflits ;
  • Dommages sérieux à l’environnement ;
  • Actes avérés et sérieux de corruption ;
  • Violations flagrantes des normes du travail (notamment les formes de travail forcé ou obligatoire et le travail des enfants) ;
  • Autres violations manifestes et significatives identifiées des principes éthiques fondamentaux.

Par ailleurs, IDE AM exclut, conformément à la réglementation, les entreprises :

  • Ne répondant pas aux interdictions du Traité d’Oslo concernant l’utilisation, la fabrication, le commerce et le stockage des armes à sous-munitions ;
  • Ne répondant pas aux interdictions de la convention d’Ottawa sur l’utilisation, le stockage, la production et le transfert des mines antipersonnel (MAP) ;

Et les entreprises :

  • Ne répondant pas aux interdictions de la convention de Paris sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques
  • Ne répondant pas aux interdictions de la convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes biologiques.

En cas de faits avérés passés, la société de gestion ne peut investir dans l’entité qu’en s’étant assuré préalablement de la mise en place de procédures permettant de palier une nouvelle occurrence.

La société de gestion s’efforce de gérer tout désinvestissement occasionné par l’un des faits susmentionnés dans le meilleur intérêt des porteurs.

Concernant les dettes souveraines, l’absence de violations de normes sociales est évaluée, à partir d’une échelle de notation, via des indicateurs fournis par la Banque Mondiale et sur la base d’une mise à jour annuelle. Les 4 critères retenus concernent :

  • Le respect de l’Etat de Droit ;
  • Le niveau de corruption ;
  • La liberté de participation dans la vie publique, la liberté d’expression, d’association et la liberté de la presse ;
  • La qualité du cadre réglementaire.

Cette politique d’exclusion participe à la prise en compte des principales incidences négatives en matière de durabilité (PAI) relatives aux armes controversées et au respect des normes internationales en matière de droits de l’Homme.

Concernant la sélection des fonds gérés par un tiers (qui représentent toujours moins de 10% des OPC gérés), nous apprécions, dans nos critères de sélection des fonds, la politique d’exclusion mise en oeuvre dans les OPC.

 

STRATEGIE CHARBON

Notre société de gestion souhaite contribuer à la transition énergétique qui vise la réduction des émissions mondiales de CO2 et l’avènement d’une économie plus durable.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du calendrier international de sortie du charbon.

La stratégie mise en œuvre concerne le secteur du charbon thermique.

Les investissements directs d’IDE AM excluent les infrastructures de production d’énergie électrique et les sociétés minières qui ne s’engagent pas dans la transition énergétique.

Plus généralement, les investissements directs de notre société de gestion n’ont pas trait à des entreprises :

  • Dont plus de 20% du chiffre d’affaires représente des activités liées au charbon thermique ;
  • Dont plus de 20% de la production d’énergie électrique repose sur le charbon thermique (par MWh généré) ;
  • Dont la production annuelle du charbon thermique excède 10 MT/an ;
  • Dont les capacités installées reposant sur le charbon excèdent 5 GW ;
  • Impliquées directement dans des projets significatifs de développement de nouvelles capacités de production d’électricité au charbon d’au moins 100 MW ou dans des activités d’exploration du charbon, de développement de nouvelles mines de charbon ou d’augmentation d’au moins 1 Mt de production annuelle de charbon thermique.

Notre analyse s’appuie notamment sur la « Global Coal Exit List » (liste de sortie du charbon) publiée par l’ONG Urgewald et mise à jour annuellement.

Les entreprises directement et indirectement exposées au charbon thermique au-delà des seuils définis ci-dessus, mais qui mettent en œuvre une stratégie de sortie du charbon dans le calendrier international de sortie du charbon ou de sortie de l’activité incriminée ne sont pas exclues du périmètre d’investissement.

Cette stratégie charbon participe à la prise en compte des principales incidences négatives en matière de durabilité (PAI) relatives à l’exposition aux entreprises actives dans le secteur fossile.

Ces critères sont réexaminés annuellement.

 

APPROCHE EXTRA-FINANCIERE

Critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance (ESG) / risques de durabilité

Des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) contribuent à la prise de décision d’investissement dans les OPC, sans pour autant être un facteur déterminant de cette prise de décision. Cette analyse vise à améliorer le processus de sélection des émetteurs, à partir de critères liés au développement durable (stratégie environnementale, gestion sociétale et du capital humain, qualité de la gouvernance) intégrant les principales incidences négatives.

Emetteurs privés

Dans le cadre de cette analyse, les critères suivants retiennent plus particulièrement notre attention en termes :

–          De gouvernance :

  • Management et structure des instances de gouvernance : compétences et expérience des administrateurs ; performance et rémunération des dirigeants ; existence d’administrateurs indépendants ; durée des mandats, diversité et parité homme/femme parmi les administrateurs ; séparation des fonctions de président du conseil et de directeur général ; composition des différents conseils / comités et implication des administrateurs…
  • Respect des droits des actionnaires : égalité de traitement des actionnaires, existence de droits de votes supplémentaires pour les actionnaires majoritaires, existence de mécanismes anti-OPA…
  • Intégration de la stratégie ESG dans la Gouvernance : description de la stratégie ESG, certification externe des données ESG, part des activités couvertes par la stratégie ESG, signature de chartes telles que le UN Global Compact ou le United Nation Principles for Responsible Investment (UNPRI)…
  • Existence d’une politique de cybersécurité

–          De responsabilité sociale et sociétale :

  • Respect des droits de l’Homme : procédures et engagements de la société pour éradiquer le travail forcé et le travail des enfants ; pour garantir la liberté d’association ; prise en compte dans la sélection et le suivi des fournisseurs…
  • Gestion des effectifs : taux de rotation des effectifs ; égalité hommes/femmes ; diversité au travail ; représentation des syndicats ; formation et évolutions de carrière…
  • Impact sociétal : mécanismes de protection des lanceurs d’alertes ; existence d’un code de conduite ; donations et engagements dans des actions sociales et sociétales …
  • Impact social des produits ou services : politique de protection des consommateurs, satisfactions clients, certifications externes de qualité…

–          De responsabilité environnementale :

  • Emissions : émissions de CO2 ; production et recyclage des déchets émis ; stratégie de réduction des émissions…
  • Utilisation des ressources : efficacité énergétique ; utilisation d’énergie renouvelable ; consommation d’eau ; prise en compte des enjeux environnementaux dans les relations avec les fournisseurs…
  • Innovation environnementale : impacts positifs des produits ou services sur l’environnement…

–          Des controverses qui touchent l’émetteur.

Un risque en matière de durabilité est un événement ou une situation, dans le domaine ESG qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante sur la valeur de l’investissement. Les risques de durabilité peuvent avoir un impact sur les rendements à long ou court terme ajustés en fonction des risques pour les investisseurs. L’évaluation des risques de durabilité est complexe et peut présenter des inexactitudes matérielles.

L’évaluation du niveau de risque de durabilité s’appuie notamment sur les données du prestataire de données Refinitiv.

La société de gestion se réserve le droit d’évaluer les données des émetteurs qui ne seraient pas couverts par la recherche du prestataire ou de modifier celles qui ne lui paraîtraient pas adéquates notamment par rapport aux publications des émetteurs ou aux informations recueillies par les gérants et analystes auprès des sociétés.

La méthodologie mise en oeuvre intègre une possible dégradation du risque de durabilité global, suite à l’étude des controverses.

Cette démarche donne lieu à une évaluation des risques et opportunités de durabilité pour chaque pilier E, S et G et globalement pour la société. Une mise à jour est réalisée annuellement.

La démarche permet d’intégrer l’appréciation du risque global (très faible, faible, moyen, élevé, très élevé) dans le processus de décision d’investissement afin d’améliorer la capacité à gérer les risques de manière plus complète. L’appréciation du risque global peut différer de l’évaluation des critères ESG en cas d’évènements ou caractéristiques particuliers et impactants.

Un niveau de risque de durabilité jugé trop élevé au niveau de l’un des piliers E, S ou G ou au niveau de la société entraîne un désinvestissement que la société de gestion s’efforce de gérer dans le meilleur intérêt des porteurs.

Emetteurs publics

Le risque de durabilité est évalué :

  • Pour le pilier Environnemental au regard de la signature de l’Accord de Paris et l’Accord de Rio ;
  • Pour les piliers Sociaux et de Gouvernance, à partir d’une échelle de notation, via des indicateurs fournis par la Banque Mondiale. Les 4 critères retenus concernent :
    • Le respect de l’Etat de Droit ;
    • Le niveau de corruption ;
    • La liberté de participation dans la vie publique, la liberté d’expression, d’association et la liberté de la presse ;
    • La qualité du cadre réglementaire.

Une mise à jour est réalisée annuellement.

Le niveau de risque de durabilité global est dérivé à partir de ces piliers. Un niveau de risque de durabilité jugé trop élevé au niveau d’un état souverain entraîne un désinvestissement que la société de gestion s’efforce de gérer dans le meilleur intérêt des porteurs.

 

Empreinte carbone

Les portefeuilles sont notamment analysés au travers de l’empreinte carbone qui vise à estimer les émissions directes et indirectes des gaz à effet de serre des émetteurs en portefeuille.

L’empreinte carbone moyenne attribuée au portefeuille doit être inférieure à celle de l’univers d’investissement de l’OPC. Le taux d’analyse est précisé dans le prospectus de chacun des OPC.

L’empreinte carbone des portefeuilles gérés reflète la quantité de gaz à effet de serre émise par les activités des entreprises au cours d’une année, dans lesquelles les OPCVM sont investis, et exprimée en tonne équivalent de dioxyde de carbone (t /eq. CO2). La société de gestion a fait le choix de la calculer par million d’euros investis en actions et obligations d’entreprises. Les données sont produites selon une approche « equity » ou une approche « enterprise value ».

Les deux approches sont définies de la façon suivante :

  • Approche « Equity » : l’empreinte carbone est mesurée sur la base du pourcentage de détention du capital par l’OPC. L’intensité carbone s’exprime par rapport à la capitalisation boursière des émetteurs.
  • Approche « Enterprise value » : l’OPC se voit attribuer un pourcentage d’émissions carbone correspondant schématiquement au financement de l’entreprise (somme des actions et des obligations de l’entreprise détenus par l’OPC). L’intensité carbone s’exprime par rapport à l’Adjusted Enterprise Value (AEV), calculée de la manière suivante : AEV = Capitalisation boursière + dettes brutes + Intérêts minoritaires.

L’approche Equity est adaptée à un OPC actions et l’approche Enterprise Value semble plus pertinente pour un OPC d’allocation diversifiée.

Les données sont agrégées notamment à partir des publications des sociétés et d’informations fournies par des prestataires externes de données. Elles comprennent le Scope 1 (émissions directes) et le Scope 2 (émissions indirectes liées aux consommations d’énergie). Le Scope 3 (autres émissions indirectes) n’est pas pris en compte par absence de consensus actuel sur ces grandeurs et/ou manque de disponibilité des données. Il convient de noter que ces données ne prennent pas en compte la totalité des émissions induites par l’entreprise, ni les émissions évitées.

Du fait des recoupements entre les scopes d’émissions, en additionnant mécaniquement les scopes 1 et 2 de l’ensemble des entreprises du portefeuille d’un OPC, on obtient un montant d’émissions de gaz à effet de serre supérieur aux émissions effectives de ces entreprises. Cependant, il peut être considéré que les biais de double-comptage sont similaires entre l’univers d’investissement et l’OPC. Les potentiels comptages multiples d’émission au sein des portefeuilles sont en conséquence ignorés.

Concernant les dettes souveraines, les émissions de scope 1 et 2 sont rapportées au PIB du pays (source : Banque Mondiale). En raison de la particularité du traitement des données, l’intensité carbone moyenne attribuée aux dettes souveraines en portefeuille doit être inférieure à celle de l’univers d’investissement en dettes souveraines de l’OPC. Il convient de noter que la qualité des données produites demeure incertaine en raison de la faiblesse des données disponibles et du caractère extrêmement agrégé de l’indicateur d’intensité pris en compte (le PIB).

L’univers d’investissement des OPC d’allocation diversifiée internationale comprennent des émetteurs représentatifs des marchés d’actions internationales (y compris de pays émergents) de grandes et moyennes capitalisations – composants de l’indice Refinitiv Global Index -, de la dette souveraine internationale (y compris de pays émergents) et des émetteurs en portefeuille. L’univers d’investissement de la dette souveraine internationale est constitué des dettes souveraines émises par des pays « développés » de l’OCDE et par des pays « émergents ».

L’univers d’investissement de l’OPC actions de la zone euro comprend des émetteurs représentatifs des marchés d’actions de la zone euro, de toutes tailles de capitalisation – composants de l’indice Refinitiv Eurozone Index -, de la dette souveraine émise par des pays de l’OCDE et des émetteurs en portefeuille.

L’analyse du portefeuille au travers de l’empreinte carbone participe à la prise en compte des principales incidences négatives en matière de durabilité (PAI) relatives aux émissions de gaz à effet de serre.

Le règlement (UE) 2019/2088 du 27 novembre 2019, sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers tel que modifié (SFDR), régit les exigences de transparence concernant l’intégration des risques en matière de durabilité dans les décisions d’investissement, la prise en compte des incidences négatives en matière de durabilité et la publication d’informations ESG et relatives au développement durable.

La politique d’exclusion de la société de gestion, y compris la politique de sortie du charbon, le processus d’analyse et de sélection intégrant les critères ESG, l’évaluation des risques de durabilité, l’analyse de l’empreinte carbone des portefeuilles gérés et l’analyse des investissements durables participent à la prise en compte des principales incidences négatives en matière de durabilité (PAI).

 

Article 8 SFDR Investissement durable

Les OPC promeuvent certaines caractéristiques environnementales et sociales au sens de l’article 8 du règlement (UE) 2019/2088 du 27 novembre 2019 (« SFDR ») et des pratiques de bonne gouvernance.

Un investissement durable s’analyse au regard de : (i) sa contribution à un objectif environnemental ou social, (ii) se faisant sans causer de préjudice important et (iii) en appliquant des pratiques de bonne gouvernance.

(i) Concernant les émetteurs privés (actions et dettes), l’approche des investissements durables prend en compte la contribution à des objectifs environnementaux, à travers l’engagement de l’émetteur à définir une stratégie de réduction de ses émissions alignée avec l’Accord de Paris : un émetteur est considéré comme « contribuant à un objectif environnemental » lorsqu’il s’est engagé auprès du comité SBTi (Science Based Targets initiative) à définir une stratégie de gaz à effet de serre conforme aux Accords de Paris.

Concernant les émetteurs publics, l’approche des investissements durables prend en compte la contribution positive environnementale, au travers de la signature de l’Accord de Paris.

(ii) Concernant les émetteurs privés, l’approche pour vérifier l’absence de préjudice important s’articule autour des principales incidences négatives (« PAI ») suivantes, définies dans le règlement SFDR :

Indicateurs climatiques et relatifs à l’environnement :

  • Les PAI relatifs aux émissions de gaz à effet de serre, l’empreinte carbone et l’intensité carbone sont considérés via la définition de la contribution environnementale, c’est-à-dire l’engagement de l’émetteur à définir une stratégie de réduction de ses émissions conforme à l’Accord de Paris ;
  • PAI concernant l’exposition au secteur des combustibles fossiles : sont exclues de la définition de l’investissement durable les sociétés impliquées pour plus de 20% de leur chiffre d’affaires ;
  • PAI relatif à la part de consommation d’énergies non renouvelables : le pourcentage de consommation d’énergies renouvelables doit être non nul ;
  • PAI concernant l’intensité de consommation énergétique, l’incidence négative sur des zones sensibles en matière de biodiversité, les rejets dans l’eau et le ratio de déchets dangereux et radioactifs : approche via la mise en place par l’émetteur de politiques couvrant la réduction de la consommation d’énergie, de la consommation d’eau, de la production de déchets, des impacts sur la biodiversité, de la participation à des activités de restauration environnementale et à des partenariats avec des ONG environnementales.

Droits de l’Homme, éthique des affaires et respect de la dignité humaine :

  • Les violations du Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC) et des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales sont évaluées dans le cadre de la politique d’exclusion et de l’évaluation du risque de durabilité, et notamment via l’étude des controverses ;
  • L’absence de processus et de mécanismes de conformité permettant de contrôler le respect des principes du Pacte mondial des Nations unies et des principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales est approchée via la mise en place par l’émetteur d’une politique anti-corruption et pots de vins ;
  • L’écart de rémunération entre hommes et femmes est approché via la mise en place par l’émetteur d’une politique de promotion de la diversité et de l’égalité des opportunités ;
  • Mixité au sein des organes de gouvernance : le pourcentage de femmes au sein du conseil doit être supérieur ou égal à 25% ;
  • Exposition à des armes controversées : considérée dans le cadre de la politique d’exclusion mise en œuvre.

Concernant les émetteurs publics, l’approche pour vérifier l’absence de préjudice important s’articule autour des PAI suivants :

  • L’intensité en gaz à effet de serre qui doit être inférieure à la moyenne de l’univers d’investissement en dette souveraine ;
  • La violation des normes sociales au sens des traités et conventions internationaux, des principes des Nations unies ou, le cas échéant, du droit national.

(iii) Un émetteur est considéré comme « appliquant des pratiques de bonne gouvernance » lorsque l’analyse de la qualité de gouvernance ne fait pas ressortir de risque de durabilité élevé (en relation avec l’étude des risques de durabilité) et ne fait pas l’objet de controverses significatives quant au respect des obligations fiscales pour ce qui concerne les émetteurs privés.

Un émetteur public est considéré comme « appliquant des pratiques de bonne gouvernance » lorsque l’analyse des piliers Sociaux et de Gouvernance ne font pas ressortir un niveau de risque élevé et que l’émetteur n’est pas un pays identifié comme un Etat Non Coopératif en matière fiscale par la France et l’Union Européenne.

 

Taxonomie

Le règlement 2020/852 du Parlement Européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables (« Règlement Taxonomie ») a pour objectif d’établir les critères permettant de déterminer si une activité économique est considérée comme durable sur le plan environnemental.

Le Règlement Taxonomie identifie ces activités dites durables selon leur contribution à six grands objectifs environnementaux. Pour être considérée comme durable, une activité économique doit démontrer qu’elle contribue substantiellement à un ou plusieurs des six objectifs, qu’elle ne cause de préjudice important à aucun de ces objectifs et qu’elle est exercée dans le respect des garanties minimales prévues à l’article 18 du Règlement Taxonomie.

Le principe consistant à “ne pas causer de préjudice important” s’applique uniquement aux investissements sous-jacents qui prennent en compte les critères de l’Union européenne en matière d’activités économiques durables sur le plan environnemental. Les investissements sous-jacents à la portion restante du portefeuille ne prennent pas en compte les critères de l’Union européenne en matière d’activités économiques durables sur le plan environnemental.

Les OPC peuvent d’ores et déjà détenir des investissements dans des activités dites durables au titre de l’alignement sur la taxonomie. Toutefois à ce jour, il ne peut être indiqué un pourcentage minimum d’investissement significatif dans des activités économiques environnementales alignées avec tout ou partie des objectifs environnementaux. L’obligation pour les émetteurs de l’Union Européenne de publier leur alignement à la taxonomie européenne est entrée en vigueur en 2023. En raison du caractère récent et évolutif de la finance durable, les informations seront actualisées dès qu’il en sera raisonnablement possible.

 

Données extra-financières

Les données extra-financières proviennent de données issues de publication des émetteurs, de source interne, fournies par des prestataires externes de données tels que Refinitiv ou S&P Trucost, ou autres. La société de gestion se réserve le droit d’évaluer les données des émetteurs qui ne seraient pas couverts par la recherche des prestataires ou de modifier celles qui ne lui paraîtraient pas adéquates. L’évaluation des données extra-financières, et notamment l’empreinte carbone, est complexe et peut être basée sur des informations difficiles à obtenir et incomplètes, estimées, dépassées ou autrement matériellement inexactes.

 

POLITIQUE D’ENGAGEMENT ACTIONNARIAL

La politique d’engagement actionnarial et le compte-rendu de sa mise en œuvre au titre de l’exercice antérieur sont accessibles dans la rubrique « Réglementation ».

IDE AM est signataire des Principes pour l’Investissement Responsable (PRI). Il s’agit d’une initiative lancée par des investisseurs en partenariat avec l’initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et le Pacte Mondial de l’ONU. L’initiative PRI vise à déterminer les liens entre les investissements et les questions environnementales, sociales et de gouvernance, et à aider les signataires à incorporer ces questions à leurs décisions en matière d’investissement et d’actionnariat. 

 

ARTICLE 29 DE LA LOI ENERGIE-CLIMAT

  Rapport Loi Energie-Climat – IDE AM

 

DECLARATION RELATIVE AUX PRINCIPALES INCIDENCES NEGATIVES DES DECISIONS D’INVESTISSEMENT SUR LES FACTEURS DE DURABILITE

  Rapport PAI

 

DEMARCHE INTERNE DE PRISE EN COMPTE DU RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT PAR LA SOCIETE DE GESTION

  Démarche interne IDE AM